Cameroun: Le manager général de l’une des plus grande école de football accusé de fabriquer de faux passeports FIFA de joueur

L’avenir de Jean Flaubert Nono à la tête de l’école de football des brasseries du Cameroun serait-il en danger? Le MG (Manager Général) de l’EFBC est sous les feux des critiques et des projecteurs des médias depuis quelques semaines. L’affaire du jeune Aloys Fouda, ex pensionnaire des brasseries lui a coupé toute la sympathie d’une grande partie de la presse sportive camerounaise.

En effet d’après les éléments matériels mis à la disposition des journalistes par le conseil du jeune joueur qui évolue depuis aout 2018 au Stade Malherbe de Caen, le MG de l’EFBC aurait orchestré savamment un montage de dossier parallèle à ceux initialement déposés auprès du club français lors du transfert du joueur vers l’Hexagone.

Est cité en bonne place, la fabrication grâce à ses entrées à la FECAFOOT, la fédération camerounaise de football d’un faux passeport FIFA du joueur. Lequel au lieu de reconnaitre les deux ans de formations qui étaient inscrits au préalable sur le CIT et transmis par le système TMS FIFA à Caen ajoutait malicieusement une année de plus à l’école de football des brasseries du Cameroun.

Flaubert Nono, qui dit-on serait proche du directeur sportif de Caen, va en plus présenter un faux avenant (qui lui vaut d’ailleurs des poursuites du père de Fouda Aloys au pénal, pour faux en écriture privée dans les tribunaux camerounais), pour conforter sa posture, et profiter pour « extorquer » 50millions FCFA de plus, au joueur pour rupture abusive de contrat et ramasser un pactole de près de 190mille euros dans l’affaire.

Mais des enquêtes, menées par des journalistes camerounais auprès de plusieurs sources, dont la Fecafoot (auprès de l’ex SG signataire du faux passeport daté du 25 octobre 2018 alors qu’il n’était plus en poste, les tribunaux de Douala et le parent du joueur) relèvent que le sieur Nono, s’embourbe sans aucun élément matériel, et qu’il traine depuis 2017 un lourd passif, réglé par la Fecafoot sur recours de Monsieur Balla Fouda,  père du jeune Fouda (18ans et demi aujourd’hui) et cet avenant qui a fait l’objet du rejet d’une licence du joueur sollicité et obtenue un temps par l’EFBC.

Le Stade Malherbe de Caen en tout cas a demandé à voir clair dans le dossier. Au Cameroun, une guerre médiatique sans pitié s’est engagée entre les deux parties. On annonce malheureusement que suite au traitement de cette information, plusieurs organes de presse, qui ont souvent pour annonceurs les brasseries une filiale du Groupe Castel subissent depuis lors des pressions.

Plusieurs confrères en pâtissent déjà, notamment au Groupe Equinoxe Tv, Press-Sport, zonefoot, www.45fois2 ou encore camfoot, menacés sans vergogne de se voir couper la pub des brasseries ou simplement de se voire renvoyer de leur boulot…

La situation actuelle du joueur semble stable, et serait « protégé de tout ce brouhaha » d’après les propos de Christian Mbongo l’un de ses conseils, et relayé par quelques confrères encore courageux et qui au Cameroun continuent à traiter de l’affaire.

Notons que, interpellé sur cette affaire, Flaubert Nono, n’a pas souhaité s’exprimer « ouvertement ». Il a préféré pondre un communiqué la semaine écoulée. Mais un communiqué est-il opposable à des preuves matérielles ? Au lieu de s’expliquer, le MG dont les partisans crient à une « vendetta » et laisse croire qu’on veut salir l’image non pas de l’EFBC, mais des brasseries toute entière. Il préfère jouer l’autruche. Et taper sur les doigts de tous ceux qui sont contre sa « volonté » là où pensent-ils ça ferait le plus mal, la bourse des médias.

L’affaire Aloys Fouda devient un dangereux précédent pour la liberté d’expression et particulièrement de la presse (sportive) au Cameroun. Il faut siffler la fin de ce triste match!

 

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